Halloween - Lecture thématique : 6ème, 7ème Harmos

Lecture thématique pour la 6eme, 7eme Harmos : Halloween

Lecture documentaire sur Un film d’horreur pour Halloween

Récit (lecture) sur La Dame Blanche fait du cinéma

Lecture documentaire sur Un film d’horreur pour Halloween

Halloween est l’occasion parfaite pour se faire peur, en regardant par exemple un bon film d’horreur. Même si on sait que les monstres n’existent pas, les professionnels du cinéma sont de vrais magiciens : ils parviennent toujours à nous faire frémir de terreur. Mais comment font-ils ? Visitons les coulisses des films d’épouvantes pour découvrir quelques-uns de leurs secrets.

Musique d’Outre-tombe

Un bon film d’horreur, c’est d’abord une atmosphère angoissante. En composant des mélodies inquiétantes, les musiciens du cinéma nous hantent. Des harmonies bien étudiées peuvent nous faire trembler, avant même de voir surgir un fantôme ou un meurtrier.

Maquillage monstrueux

De nos jours, les trucages pour fabriquer des monstres sont souvent numériques. Mais on utilise encore des techniques mécaniques : avec du maquillage et leur savoir-faire, certains spécialistes très talentueux créent l’illusion parfaite. Le latex liquide est utilisé pour fabriquer de fausses blessures et faire de beaux zombies. Les masques en silicone peuvent facilement transformer des acteurs en extra-terrestres.

Miam du sang sucré !

Avec quoi fabrique-t-on du faux sang ? De la sauce tomate ? Du coulis de framboise ? Effectivement, la composition utilisée est souvent comestible, mais pas vraiment savoureuse. Pour imiter l’hémoglobine, on peut prendre du sirop de glucose (sucre), de la maïzena et du colorant. Dracula n’a qu’à bien se brosser les dents !

Le sais-tu ?

Le CSA (Conseil Supérieur de l’audiovisuel) a notamment pour mission de protéger les enfants en leur évitant de voir ou d’entendre des contenus choquants. Pour cela, il a créé une signalétique spéciale qu’il vaut mieux respecter :

Récit (lecture) sur La Dame Blanche fait du cinéma

Résumé du récit : Plongeons dans les coulisses du cinéma. Dans ce texte, on découvre les rouages et les ficelles de la réalisation d’un film d’épouvante qui parle d’une légende urbaine bien connue : la Dame Blanche. Mais tout ne va pas se passer comme prévu. Sur le tournage, un objet disparaît, un autre n’est pas à sa place, et ce n’est que le début ! Le metteur en scène avait pourtant bien prévenu Bruce, la star du film : on ne plaisante pas avec les fantômes …

Chapitre 1 : une vedette un peu bête

« Coupez ! »

Assis sur sa chaise pliante, le réalisateur Stefen Chpilborg est plus que satisfait. La scène qu’il vient de tourner pour son nouveau film est vraiment parfaite ! Terrifiante à souhait !

Maintenant, toute l’équipe se prépare à tourner la suite dans laquelle une apparition surnaturelle surgit et poursuit le héros dans la forêt. Bruce Patt, l’acteur principal, est un comédien très populaire, une vraie star. Dans ce film d’épouvante, il incarne un policier qui a un accident de voiture, à cause de la Dame Blanche, un fantôme qui hante le bord des routes. Pendant qu’il se fait maquiller, le metteur en scène lui explique la scène :

Dès que la robe blanche apparaît, tu feins la surprise puis tu cries ! On va faire de gros plans sur ton visage.
La robe ? Quelle robe ?
Celle qui représente la Dame Blanche, voyons. Le fantôme de l’histoire !

Bruce Patt a beau être un acteur mondialement connu, il n’est pas particulièrement futé et en a assez parfois de se plier aux exigences des metteurs en scène. Celui du film s’inquiète :

Rassure-moi, tu as lu le script* au moins ?
Oui, oui… évidemment, répond le bellâtre* avec un sourire idiot.

Son interlocuteur respire un grand coup pour ne pas s’énerver et continue :

Le jeune homme qui est perché dans l’arbre, là-haut, tu vois, il va agiter une robe blanche au bout d’un fil pour faire comme si elle volait, tu me suis Bruce ?
Oui… la robe-fantôme… hihi j’ai compris ! Et pourquoi pas un peignoir-fantôme ?
Et n’oublie pas d’enlever ta montre.
Ah non pas ma montre fétiche !
L’histoire se passe en 1960, il n’y a pas encore de montre connectée à cette époque Bruce, ce serait un anachronisme*.
Un nana-quoi ?

Chapitre 2 : la robe-fantôme

Toute l’équipe de tournage s’active. Le réalisateur fait le point avec les cameramen*. La scène n’est pas filmée en studio mais dans une vraie forêt, ce qui est assez contraignant. Il fait nuit noire, ce qui oblige l’installation de projecteurs. Une machine spéciale produit de la fumée et permet d’imiter la brume. D’une part, cela rend les lieux inquiétants et d’autre part, cela permet de dissimuler les trucages de réalisation.

« Silence… Moteur … Action ! »

Les cameras tournent. Bruce sort de la voiture accidentée. Il a du faux sang sur les mains et le visage, une fausse plaie en latex sur le front.

– Il n’est pas très malin, mais qu’est-ce qu’il joue bien ! reconnait le metteur en scène.

En effet, Bruce a le don de faire paraître n’importe quelle émotion sur son visage. Il suffit de lui demander. Dès que la robe blanche surgit de la brume, il feint la stupéfaction et semble mort de peur.

« Coupez ! »

Même si la scène est réussie, elle est tournée plusieurs fois afin d’obtenir différents angles de vue. A la fin, Stefen Chpilborg, le réalisateur, interpelle Bruce :

Bravo ! C’est vraiment super, comme d’habitude ! Repose-toi dans ta caravane, car on va bientôt tourner la scène dans laquelle tu es poursuivi par la Dame Blanche. Il faudra courir très vite !
D’accord, répond la star.

Bruce se dépêche d’entrer dans sa loge⃰. Il cherche sa boîte à code pour reprendre sa montre adorée. Mais quand il l’ouvre, surprise ! Elle n’est plus à l’intérieur !

C’est impossible, pense-t-il. Personne ne peut connaître mon code secret !

Au même moment, il entend un bruit étrange qui vient de la penderie. Bruce se fige pour écouter. Il entend une respiration. Il se dit que le voleur est encore là.

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