La lumière - Lecture thématique : 4ème, 5ème Harmos

Lecture thématique pour la 4eme, 5eme Harmos : La lumière

Lampes magiques : lecture documentaire

Cherchons la nuit : récit (lecture)

Lecture documentaire sur Lampes magiques au : 4eme, 5eme Harmos

Comment y voir clair à la nuit tombée ? C’est, depuis toujours, l’une des plus grandes préoccupations de l’Homme. Il lui fallait inventer un objet qui éclaire dans l’obscurité mais aussi qu’il puisse transporter : voilà, la lampe est née !

TORCHE ET LAMPE A GRAISSE

Pour s’éclairer, l’homme préhistorique apprend d’abord à maîtriser le feu. Il fabrique ensuite des torches en badigeonnant de la résine au bout d’un bâton. C’est idéal pour l’extérieur mais pas pratique à l’intérieur d’une caverne. Il invente donc les lampes à graisse. Ce sont des récipients contenant de la graisse animale dans laquelle trempe une tresse de brindilles de sapin.

LA FAMEUSE LAMPE A L’HUILE

Il n’y a peut-être pas de génie enfermé à l’intérieur, mais les lampes à huile existent bel et bien ! Utilisées depuis l’Antiquité, elles sont assez dangereuses car la réserve d’huile peut s’enflammer à tout instant. Elles s’éteignent aussi très souvent mais pourvues d’une petite poignée, elles peuvent être facilement transportées.

CHANDELLE ET BOUGIE

Au Moyen-âge, on invente la chandelle : une mèche de fibres végétales (comme le coton) entourée de suif (graisse de mouton ou de bœuf). L’odeur est très forte et elle produit une épaisse fumée noire. Un peu plus tard, on fabrique des bougies en remplaçant le suif par de la cire d’abeille. Leur utilisation est plus agréable mais elles sont beaucoup plus coûteuses.

DE LA LAMPE A PETROLE A L’AMPOULE

Avec le temps, on améliore encore le système. L’huile est remplacée par du « pétrole ». A gauche, voici une lampe-tempête : c’est une lampe à pétrole dont la flamme est protégée du vent par une paroi en verre.

Plus tard, en 1879, Thomas Edison finalise l’invention des ampoules électriques. A cette époque, on appelle cette nouvelle énergie la « fée électricité » tant sa lumière semble magique.

QUESTIONNAIRE

1) Quel élément l’Homme a-t-il appris à maîtriser pour pouvoir s’éclairer la nuit ? Coche la bonne réponse :

2) Cite les deux éléments qui ont permis de fabriquer les première torches ?

3) Quel objet l’homme préhistorique a-t-il inventé pour s’éclairer plus facilement dans les cavernes ?

4) Complète par « vrai » ou « faux » :

5) Colorie en jaune les caractéristiques de la chandelle et en bleu celles de la bougie :

6) Par quoi l’huile est-elle remplacée dans les lampes ?

7) Qu’est-ce qu’une lampe-tempête ?

8) Qui améliore l’ampoule électrique en 1879 ? Colorie la bonne réponse :

9) Relie l’étiquette à la bonne image :

Récit (lecture) sur Cherchons la nuit au : 4eme, 5eme Harmos

Résumé du récit : La maman de Diana a perdu un bracelet en or qui se transmet de génération en génération ! Où peut-il bien être ? Heureusement, Diana a plus d’un tour dans son sac. Avec l’aide de sa meilleure amie et voisine Lilou, elle fera tout pour retrouver le précieux bijou. Mais pour parvenir à ses fins, elle aura besoin d’un objet vraiment très spécial…

Chapitre 1

Cela fait deux jours que la maman de Diana cherche son bracelet fétiche. Elle est sûre de l’avoir rangé dans sa boîte à bijoux mais il n’y est pas ! Elle y tient beaucoup car il est en or massif et c’est un cadeau de son arrière-arrière-grand-mère. Elle questionne sa fille à ce sujet quand on sonne à la porte : c’est Lilou la petite voisine…Devant la situation, elle propose aussitôt son aide mais Diana a un plan et lui demande de revenir plus tard, après le dîner. Celle-ci ne comprend pas mais accepte quand même…

A la nuit tombée, Lilou revient. Elle entre discrètement par la porte de derrière et retrouve Diana qui tient une lampe torche dans sa main. La maison est plongée dans l’obscurité.
– Pourquoi tu n’allumes pas les lumières ? On y verrait plus clair. Ce serait plus pratique pour chercher un tout petit bracelet !
– Non surtout pas ! Sinon ma chercho-lampe ne marcherait pas !
– Ta quoi ?
Diana explique alors à Lilou que l’objet qu’elle tient dans sa main n’est pas une simple lampe, mais une invention révolutionnaire qui permet de retrouver n’importe quel objet perdu.
– Où as-tu eu ce chercho-truc ?
– De ma grand-mère ! C’était une inventrice très douée. Avant de mourir, elle m’a laissé quelques inventions très utiles : un stylo qui permet d’écrire sans faire de fautes, un aimant qui colle sur toutes les surfaces, une bougie qui ne finit jamais …
– Incroyable !… Mais comment ça fonctionne ?
– Cette lampe ? Oh, c’est très simple, il suffit de se plonger dans le noir et de penser très fort à l’objet que l’on veut retrouver. On allume avec ce gros bouton, puis on commence les recherches. Plus on s’approche de l’objet perdu, plus la lumière devient rouge. Quand on est tout prêt, elle se met à clignoter.
– Waouh. dit Lilou épatée. C’est génial ce machin !

« Clic ». Diana allume la lampe, sa lumière est blanche. Lilou s’accroche au bras de son amie. Elle a un peu peur du noir. Les deux fillettes commencent par inspecter la cuisine puis le salon. Chaque recoin est passé au crible*. Elles regardent dans chaque tiroir, et sous le canapé. Mais rien ! La lumière ne change pas de couleur.

Après être passées par les toilettes, la salle de bain et le bureau, les filles montent à l’étage. En haut de l’escalier, la lumière de la chercho-lampe vire au jaune.
– Tu as remarqué ? demande Diana.
– Oui on dirait que ça fonctionne.
Elles se dirigent ensuite vers les chambres mais l’exploration de ces deux pièces ne donne rien. La lumière demeure jaunâtre.
– Tu es sûr que ça marche ton chercho-bidule ? demande Lilou.
Diana ne répond pas, elle garde espoir.
– Au fait où est ta mère ? Elle ne va pas se demander ce qu’on fait ?
– Ma mère dort déjà, c’est une couche-tôt !
Diana bouge la lampe dans tous les sens. Puis soudain en éclairant le plafond, la lumière passe à l’orange. Les deux filles lèvent la tête. Au-dessus d’elles, une trappe mène au grenier….

Chapitre 2

– Oh non pas ça, implore Lilou.
Mais Diana n’est pas une trouillarde, elle tire sur la cordelette qui permet l’ouverture de la trappe. Automatiquement, une échelle se déploie. Au bout de cette échelle, l’obscurité règne en maître. Diana monte aussitôt. Lilou la suit les jambes tremblantes. Arrivées en haut, la lampe devient rouge !
– C’est incroyable, chuchote Lilou. On dirait de la magie.
– On touche au but, jubile Diana.
Et soudain, la lampe se met à clignoter !
Devant elle, entre les vieilles valises, et les affaires couvertes de toiles d’araignées, un objet scintille sur le sol poussiéreux.
– Il est là ! s’émerveillent les deux amies. On l’a trouvé !
Les deux fillettes descendent du grenier en vitesse mais Diana décide de laisser le bracelet là où il est.
– Tu ne récupères pas le bijou ? demande Lilou interloquée.
– Je sais où il se trouve maintenant, il ne va pas s’envoler ! Il peut attendre demain…

Diana mijote encore quelque chose se dit Lilou.
– Bon allez je file ! Merci à toi pour ce moment ultra génial !
La petite voisine fait une bise à son amie et rentre vite chez elle pour ne pas se faire disputer par ses parents. Le lendemain, pendant le petit déjeuner, Diana suggère d’un air innocent :
– Maman, tu n’es pas montée au grenier dernièrement ?
– Si j’ai fait un peu de rangement l’autre jour.
– Tu as peut-être perdu ton bracelet là-haut…
– Je ne pense pas, mais je regarderai, répond la maman sans y croire.

Un peu plus tard, elle revient voir sa fille avec un large sourire. Celle-ci voit le bracelet à son poignet.
– Mais comment as-tu su où il était ?
– Une simple intuition, répond la petite cachotière.

A l’heure du goûter, Lilou arrive pour savoir comment s’est passé la suite. Elle demande à son amie pourquoi elle n’a pas dit toute la vérité à sa mère.
Diana s’écrie alors d’un air paniqué :
– Ah non alors, surtout pas ! Si ma mère apprend qu’on possède une chercho-lampe, elle retrouvera l’horrible robe grise que ma tante Georgette m’a offerte et que j’ai cachée à la cave. Et du coup, je serai obligée de la porter !
Lilou éclate de rire.
– Tu as raison … et dis-moi Diana, j’ai peut-être égaré mes clés… tu fais quoi ce soir ?

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