Le travail des enfants - Lecture thématique : 5ème, 6ème, 7ème Harmos

Lecture thématique pour la 5eme, 6eme, 7eme Harmos : Le travail des enfants

Lecture documentaire sur Des enfants dans les mines de Cobalt

Récit (lecture) sur Dans la Favela

Lecture documentaire sur Des enfants dans les mines de Cobalt

Qu’est-ce que le Cobalt ? C’est un métal rare utilisé pour fabriquer les batteries des smartphones, des tablettes et des ordinateurs portables. Actuellement, la plus grande réserve de Cobalt se trouve en Afrique, et plus précisément dans une région de la République Démocratique du Congo, le Katanga.

Le problème, c’est qu’environ 40.000 enfants travaillent dans ces mines ! Et leur nombre ne cesse d’augmenter, car la demande de cobalt explose d’années en années.

RISQUER SA VIE

En 2016, des journalistes révèlent au grand jour que des enfants âgés de 7 à 12 ans, descendent sans équipement et sans sécurité jusqu’à 60 mètres sous terre. À tout moment, les tunnels peuvent s’effondrer. Ils n’ont pas de masques pour se protéger des gaz toxiques générés par le cobalt. Les conséquences de cette exposition prolongée aux poussières et émanations sont des maladies respiratoires mortelles. Parfois, ils travaillent pendant plus de 24 heures sans s’arrêter. Une grande pauvreté les pousse à travailler dans ces mines.
Tous ces mineurs, enfants et adultes, ne peuvent même pas s’offrir de tablettes ou d’ordinateurs portables. Mais ils risquent leur vie pour ceux qui en ont les moyens.

COMMENT PROTEGER CES ENFANTS ?

En théorie, ils devraient être protégés par la Déclaration des droits de l’enfant (texte du 20 novembre 1959). Mais certains pays ne respectent pas cette charte. De plus, ces familles sont tellement pauvres que tout le monde travaille, y compris les plus jeunes, pour récupérer un peu d’argent.
L’UNICEF est une organisation qui œuvre pour la protection de l’enfance. Elle pousse les gouvernements à instaurer des lois qui imposeraient : un âge minimum au travail, une limitation du nombre d’heures de travail par jour et surtout une amélioration des conditions pour leur sécurité.

Récit (lecture) sur Dans la Favela

Résumé du récit : A Rio de Janeiro, comme partout, il y a des choses qui ne changent jamais : le lever du soleil, les montagnes, les épreuves. Comme beaucoup d’autres enfants de son quartier, Livia n’a pas le choix : pour survivre, elle doit renoncer à ses études et travailler. Mais un beau jour, une rencontre va tout bouleverser et lui donner l’espoir d’une vie meilleure, pour elle, mais aussi pour d’autres enfants de la favela.

Chaque matin, sur la baie de Rio de Janeiro, un soleil majestueux se lève. Les rayons frappent les murs de la chambre de Livia et la chaleur croissante la réveille. A six ans, Livia fait tout comme une grande. Elle s’habille en moins d’une minute : c’est plus simple quand on n’a que deux robes. Elle boit ensuite un grand verre de lait, puis part seule à l’école en faisant claquer ses petites tongs bleues sur les chemins sales et escarpés de la favela Rocinha.

Bonne journée mama, à ce soir ! chante-t-elle avant de partir.
Bonne journée minha queridinha* ! répond sa maman.

La mère de Livia travaille comme domestique dans une villa luxueuse d’un quartier riche de Rio. Les jours de paye, elle offre à sa fille unique un petit déjeuner digne des meilleurs hôtels de la ville : du pain, des œufs, du fromage et des fruits frais. Ces jours-là, elles ne mangent pas le midi. Et ainsi va la vie dans la favela…

Chaque matin, le soleil éternel se lève sur la baie de Rio et frappe les murs turquoise de la petite maison où vivent Livia et sa maman. Elle a maintenant neuf ans et traîne des tongs fushia sur les grandes avenues. Elle ne va plus à l’école. Depuis presque un mois, elle travaille comme femme de ménage dans la belle villa du quartier huppé de Rio. Elle n’a pas eu le choix. Plus assez d’argent.

C’est bon minha queridinha, j’ai parlé avec Madame Inacio, elle est très contente de ton travail. Elle te donnera la moitié d’un salaire.
Mais mama, j’ai travaillé autant qu’un adulte !

Sa maman hausse alors les épaules, comme pour dire : « Tu sais bien que c’est comme ça ! Un enfant est toujours payé deux fois moins. » Et ainsi va la vie dans la favela…

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