Les cités grecques – Cours : 8ème Harmos – PDF à imprimer

Cours en Histoire pour la 8eme Harmos : Les cités grecques

Thème II : Récits fondateurs, croyances et citoyenneté dans la Méditerranée antique au premier millénaire avant JC.

Problématique : Quels sont les points communs entre les différentes cités grecques ?

Sommaire :

Introduction

  • Le monde grec : un monde de cités
  1. Un monde de cités-États
  2. Une culture commune
  3. Une même éducation et un même mode de vie
  • Des cités-États indépendantes
  1. Des modes de gouvernement divers
  2. La fondation des colonies grecques dans le bassin méditerranéen

Conclusion

Introduction

La civilisation grecque s’étend autour de la Méditerranée au Ier millénaire avant J. C.

Le monde grec est composé de plusieurs cités indépendantes. Pourtant, les Grecs ont tous le sentiment d’appartenir à une même civilisation.

1. Le monde grec : un monde de cités

A. Un monde de cités-États
Le monde grec se compose d’un millier de cités-États.
Ces cités grecques sont donc des villes indépendantes. Chaque cité se composé d’une ville fortifiée avec des remparts, autour de laquelle on trouve des champs qui permettent de nourrir sa population.

Elles sont souvent très petites mais ont chacune leur monnaie, leur armée et leur régime politique.
Le centre de la cité continent les bâtiments les plus importants. Généralement, elles sont organisées autour d’une agora, c’est-à-dire une place publique.

Ci-contre, les ruines de l’agora de la cité de Ségeste. L’agora servait à la réunion du peuple pour discuter politique. C’était aussi l’emplacement du marché.

Source : Wikipedia
La plupart des cités grecques avaient leurs fondations sur des hauteurs, pour des raisons évidentes de protection. Cette partie la plus élevée et la mieux défendue de la cité s’appelait l’acropole. Elle servait de refuge en cas d’attaque mais c’est également là qu’on trouvait les temples et les bâtiments les plus importants.

L’acropole d’Athènes, sur l’image ci-contre, est le point le plus élevé de la ville. On y repère notamment le Parthénon qui est un temple dédié à la déesse Athéna.

A retenir = Le mot « cité » vient du latin (civitas). Pourtant, les cités grecques sont plus anciennes. On utilise alors, en grec, le terme polis. Il a donné dans la langue française le mot « politique ».

B. Une culture commune
Les Grecs partagent la même culture. Tout d’abord, ils parlent la même langue et pratiquent la même écriture.

Ce que l’on appelle le « grec ancien » apparait dès le IXe siècle avant JC. Cette langue possède un alphabet, qui est toujours utilisé aujourd’hui par les Grecs contemporains !

Source : UCLy
De plus, les Grecs de l’Antiquité partagent la même religion. Comme les Égyptiens ou les Mésopotamiens, les Grecs sont polythéistes. Ils croient à une multitude de dieux de diverses importances.

Le dieu suprême de la mythologie est Zeus, dieu du Tonnerre. Marié à sa sœur Héra, il a une multitude d’enfants dont certains sont des dieux (comme Athéna) ou des héros (comme Persée). Il est la divinité principale de la cité d’Olympie. Il vivait, selon les Grecs, sur le Mont Olympe, avec 11 autres divinités.

Source : Wikipedia
Ainsi, les Grecs des différentes cités ont des pratiques religieuses communes et tous prient les mêmes dieux et les mêmes déesses. Cependant, chaque cité honore en priorité sa divinité. C’est le cas de la déesse Athéna pour Athènes ou d’Apollon pour la cité de Delphes.
Pour honorer leurs dieux en commun, ils se retrouvent lors de fêtes grandioses, dans des sanctuaires panhelléniques comme Olympie. On y interroge les dieux sur son avenir par des oracles (ex : la Pythie à Delphes) et on y organise des compétitions sportives.
Ci-contre, une reconstitution du sanctuaire d’Olympie. On voit le temple au centre. Le stade, en haut à droite, mesurait près de 200m de long. Il accueillait les différentes épreuves des jeux olympiques antiques. Le site d’Olympie comprenait aussi un gymnase.

Source : Vikidia.
L’ensemble de leurs croyances repose sur une mythologie, fondée sur des histoires mêlant des dieux et des hommes. On retrouve des représentations de ces mythes dans l’art : bas-relief sur des temples, poteries, …

Ci-contre, une céramique grecque représentant le combat du héros Hercule contre l’Hydre de Lerne. Il s’agit d’un des « douze travaux d’Hercule », un mythe très populaire de la Grèce ancienne.

Source : Vikidia

C. Une même éducation et un même mode de vie
Même s’il existe des différences selon les cités, il y a de nombreux points communs dans l’éducation des jeunes Grecs.

Les jeunes garçons restent environ 7 ans au sein de la famille et sont éduqués par les mères dans le gynécée. Il s’agit de la partie de la maison qui était réservée à l’usage exclusif des femmes. Les filles, quant à elle, y restent jusqu’à la puberté ou jusqu’à leur mariage.
A partir de 7 ans, l’éducation se différencie donc entre filles et garçons. On forme alors les garçons à la guerre, au maniement des armes et au développement de leurs capacités physiques (athlétisme, gymnastique…).

Ci-contre, une céramique montrant un athlète tenant un javelot. Le sport revêt une grande importance dans la Grèce ancienne, dès l’enfance, afin de développement les capacités physiques des soldats.

La plupart des disciplines olympiques sont liées à l’art de la guerre : lancer de javelot, lutte, pugilat (combat consistant à mettre « KO » l’adversaire), course à pied…

Source : Wikipedia
Enfants, les poèmes d’Homère constituent la base de l’éducation, quelle que soit la cité.
L’Iliade est le récit de la guerre de Troie, opposant les Grecs menés par le roi de Mycènes Agamemnon aux Troyens de Priam. Ce récit met en scène les dieux de l’Olympe mais également des héros fondateurs de la mythologie grecque, comme Achille. Ce dernier meurt lors des combats, blessé au talon par le dieu Apollon.



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