Les trésors - Lecture thématique : 6ème, 7ème Harmos

Lecture thématique pour la 6eme, 7eme Harmos : Les trésors

Récit (lecture) sur Le marteau perdu de Mister Lucky

Lecture documentaire sur Les plus fabuleux trésors du monde

Récit (lecture) sur Le marteau perdu de Mister Lucky

Résumé du récit : Voici un récit inspiré d’une histoire vraie, celle du trésor de Hoxne, trouvé par un fermier du comté de Suffolk, en Angleterre. Sur les terres ancestrales et verdoyantes d’Est-Anglie, la vie est rude pour les éleveurs de brebis. Dans cette version, un brave homme subit les tourments d’une journée qui semble maudite. Rien ne laisse présager la bonne fortune qui l’attend …

Il arrive qu’on perde une chose à laquelle on tient … et que la vie nous donne autre chose à la place.

Chapitre 1 : un jour maudit

Mister Lucky était un vieux fermier anglais. Il tenait sa ferme de son père, qui la tenait lui-même de son propre père, et ainsi de suite…. Posée sur une petite colline, et construite en pierres grises, elle ressemblait à toutes les fermes ancestrales des environs.

Comme tous les éleveurs du comté, Lucky se levait quotidiennement à 5 heures du matin pour nourrir ses brebis. Puis il rentrait dans sa maison avaler un thé au lait, avant de repartir pour la traite. Tirer le lait pouvait durer deux heures. Après cela, il fallait nettoyer la bergerie. Ramasser les souillures, pailler à nouveau. Sortir le cheptel* dans les verts pâturages. Et enfin une deuxième traite le soir vers 17 heures.

Telle était la journée-type de M. Lucky. Et tout cela, c’était sans compter sur l’entretien des bâtiments, des outils, des machines de traite, des véhicules, le stockage des denrées, du foin, du lait, le soin des animaux malades et la naissance des petits agneaux. Ses journées étaient donc intenses et bien remplies.

Chapitre 2 : un jour de veine

Le lendemain fut un jour bien différent. Le soleil était au rendez-vous. Quelques petits moutons blancs flottaient dans l’azur. Lucky partit à la recherche de son unique marteau.

« Quelle idée de n’avoir qu’un seul marteau quand on travaille dans une ferme » se dit-il en son for* intérieur. Quand il arriva près de la clôture, il se rendit rapidement à l’évidence : le marteau avait été englouti dans la terre.

Il réfléchit et eut soudain une brillante idée ! Il appela son voisin Keith.

Cet ami de longue date arriva avec un ustensile très bizarre : on aurait dit une sorte de grande poêle à frire avec un long manche, des boutons et des voyants lumineux. C’était un détecteur de métaux !

Les deux hommes sondèrent les alentours de la barrière avec l’appareil. Au bout d’un moment Keith déclara :

Il n’est pas là ton marteau !
Maudit soit ce marteau ! T’es sûr qu’il fonctionne ton machin au moins ?… Bon, il est peut-être tombé entre ici et la maison. Il faut sonder tout le chemin.

Lecture documentaire sur Les plus fabuleux trésors du monde

Des histoires de trésors légendaires circulent depuis la nuit des temps. Pour certains, le rêve est devenu réalité ! Par un heureux hasard ou après de laborieuses recherches, des aventuriers et des archéologues ont eu la chance incroyable de faire des découvertes extraordinaires qui dépassaient leur imagination.

LE TEMPLE DE SREE PADMANABHASWASY

En juin 2011, un trésor inestimable est découvert dans un temple du Sud de l’Inde : des pièces d’or, des diamants, des couronnes et 500 kg de bijoux en or. Ces richesses constituées par les offrandes des fidèles au dieu Vishnou étaient cachées depuis 140 ans dans des chambres fortes souterraines. Un trésor estimé à 15 milliards d’euros !

L’EPAVE DU CIREBON

Au large de Java, à 57 mètres de profondeur, gît l’incroyable épave du Cirebon. Ce petit bateau de commerce a coulé à pic à cause de sa cargaison, trop lourde ! Il transportait plus de 150 tonnes de porcelaines, de lingots d’étain et d’argent, de bijoux en or et de pierres précieuses.

LA TOMBE DE TOUTANKHAMON

En 1922, l’égyptologue Howard Carter découvre la tombe du jeune pharaon Toutankhamon, avec à l’intérieur des richesses vieilles de plus de 3 000 ans : chars de guerre, bijoux, mobilier, statuettes recouvertes de feuilles d’or et un trône luxueux … Quant au cercueil contenant la momie, il est en or massif ! Le masque funéraire qu’on peut voir ci-contre est constitué de 10 kg du même métal précieux et incrusté de pierres fines.

LE DIAMANT MAUDIT

Cet énorme diamant bleu (le plus gros jamais connu) rapporté d’Inde a été vendu au roi Louis XIV en 1669. Puis, il a été volé en 1792. On le retrouve en 1812 à Londres, alors qu’il avait été retaillé pour brouiller les pistes. Il aurait porté malheur à chacun de ses propriétaires.

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