Méditation pour les enfants — Mallory Malmasson – Résumé de conférence

Le début de cette conférence commence par un petit temps de méditation pour que l’on se recentre, pour que l’on soit bien présent à ce que l’on fait, à ce que l’on va se dire, à ce que l’on va échanger et à ce qui va se passer dans le subtil. La vidéo de cette conférence se trouve à la fin de cet article. Mallory Malmasson nous invite donc à fermer les yeux, à respirer en conscience. Nous en profitons pour lâcher les pensées qui nous parasitent, nous libérer l’esprit. Nous visualisons qu’il y a une petite fenêtre dans notre tête qui s’ouvre et qui laisse entrer plein d’air frais qui vient apaiser notre plan mental et que tout est calme à l’intérieur de nous.

Qui est Mallory Malmasson ?

Mallory Malmasson est une : ycho énergéticienne et thérapeute spécialisée en mémoire cellulaire. La : ycho énergie, c’est une approche holistique dont le but est de pouvoir réguler et harmoniser les plans vibratoires de l’être : le plan physique, le plan vital, le plan émotionnel, le plan mental, le plan causal, le plan spirituel et le plan divin. La thérapie en mémoire cellulaire a pour vertu de libérer les gens des mémoires qui sont sclérosées dans leurs cellules. Ces mémoires viennent en général, soit du passé de la personne, soit de ses ancêtres, c’est ce qu’on appelle la mémoire transgénérationnelle, soit parfois de l’inconscient collectif. Nous sommes donc porteurs de bagages karmiques à l’intérieur de nous et parfois cela nous bloque dans notre vie parce que ces mémoires sont aussi porteuses de leurs croyances, limitantes souvent, de tout un système qui nous conditionne intérieurement, inconsciemment, et puis de beaucoup de peur qui nous empêchent d’avancer, qui sont de vrais freins dans notre évolution. Le but de ces thérapies est donc de se libérer sur tous les plans et de s’harmoniser intérieurement pour pouvoir vraiment incarner le soi, qui on est véritablement, au plus profond de nous, et aussi laisser l’énergie de l’âme s’exprimer dans la matière.

Mallory Malmasson travaille ainsi avec des particuliers, mais aussi des fondations et des artistes parce que cette spécialisation en architecture invisible peut être utile dans tous les domaines et cela permet vraiment ce que l’on appelle l’alignement, le fait de pouvoir connecter les aspirations de notre cœur, aux visions de l’esprit et aux volontés qui nous dépassent, les volontés de l’âme, des choses qui viennent de beaucoup plus haut.

Elle travaille donc sur les adultes et sur les enfants. Cela lui tient particulièrement à cœur de pouvoir accompagner les enfants, de pouvoir les aider pour deux raisons :

  •  Lorsqu’elle était enfant, elle était hypersensible. Et cette hypersensibilité faisait qu’elle ressentait tout de manière complètement décuplée. Et c’était compliqué pour elle de gérer toutes ses émotions. Par ailleurs, ses capacités extra sensorielles, qui sont l’extension des sens, étaient complètement ouvertes. C’était particulièrement difficile à vivre parce qu’elle captait, sentait, voyait, entendait toutes les choses que les autres ne voyaient pas, ne captaient pas, ne sentaient pas. Cela a été quelque chose de très douloureux pour ses parents, car ils n’étaient pas dans le milieu du spirituel ni énergétique. Leur première réaction a été de l’emmener chez la ychiatre. Étant une enfant assez équilibrée, ce dernier trouvait bizarre qu’elle capte des informations aussi étranges. Mallory Malmasson pense donc être à même de comprendre ces enfants hypersensibles, car il y a de plus en plus d’âmes qui arrivent, qui ont cette hypersensibilité et tous les canaux ouverts.
  • Cela fait sept ans qu’elle travaille pour les adultes et elle se rend compte à quel point c’est un travail difficile de travailler sur soi, d’avoir à se déprogrammer, d’enlever ces systèmes de croyances qui nous polluent, toutes les projections que les parents ont pu faire sur nous, de se libérer de nos peurs. C’est un travail qui est long, c’est un peu pénible parfois. Elle s’est donc dit que le travail était fait à l’envers parce qu’accompagner les adultes à se libérer c’est génial, il le faut, mais elle aimerait surtout accompagner les enfants à développer des outils, des petits pouvoirs intérieurs, des petites capacités, pour leur permettre de se déployer, de se développer, et de faire en sorte que justement la vie ne vienne pas les paralyser, les amputer intérieurement. Elle souhaite donc donner les clés de conscience, de libération aux enfants, les clés de gestion émotionnelle, de gestion mentale. On n’aurait alors peut-être pas tout ce travail à refaire à l’envers de déconditionnement, de désidentification.

Pour les enfants, Mallory Malmasson organise donc des ateliers parents/enfants dans un lieu d’inspiration qu’elle a créée à la campagne. Elle a écrit un petit livre avec des petites cartes oracles qui s’appelle « Le Petit Grimoire au Grand Pouvoir ». Et elle a créé des CD de méditation pour les enfants. Et elle aimerait créer des dessins animés conscients.

La méditation pour les enfants

La méditation a pour but de réguler les plans cités plus haut, dont notamment le plan émotionnel et le plan mental. L’objectif de Mallory Malmasson pour cette conférence est de donner des outils, des petites méthodes et peut-être des petits conseils en toute humilité pour nous permettre d’aider les enfants à s’harmoniser intérieurement, à se réguler. D’ailleurs, cela fonctionne sur les petits et sur les grands donc nous pouvons utiliser les mêmes méthodes. Ce qu’il y a d’important dans cette démarche de méditation, c’est quand nous nous mettons dans la peau des enfants, nous entendons des méditations qui, pour Mallory Malmasson, sont trop calmes. C’est bien, car cela permet de se recentrer, mais nous avons toujours besoin d’un peu de magie, de féérie. Elle aime donc avoir une approche magique et ludique de la méditation. Magique parce que la vie est magique et qu’il ne faut pas l’oublier, et nous en tant qu’adulte on oublie parfois et pourtant la magie est là toute la journée et parfois on ne la voit pas. Les enfants y sont quand même très connectés. C’est donc une approche qui leur parle. La magie est donc là et l’utiliser c’est très bien. Par exemple, nous respirons quand même douze mille litres d’air par jour, ça, c’est un peu de la magie. Et nous sommes en train de le faire sans rien avoir à faire. C’est inconscient, cela opère là, ça, c’est de la magie. Et des pouvoirs magiques, nous en avons tous. Il faut juste les développer. Le pouvoir de la paix intérieure, le pouvoir de la bonté, le pouvoir de la gratitude. Et si nous les amenons ainsi, les enfants ont trop envie de développer ces super pouvoirs magiques parce que c’est franchement génial. Mallory Malmasson aime leur expliquer que l’univers entier, la planète regorge de pouvoirs. Le pouvoir des végétaux, le pouvoir des minéraux. La magie est partout. Il est aussi important d’avoir une approche ludique sinon les enfants s’ennuient très vite et ils ont besoin d’être stimulés à longueur de temps. Il faut donc montrer que c’est amusant parce qu’aussi, en tant qu’adulte, on se prend trop au sérieux et on oublie parfois que c’est un jeu. On peut le prendre avec un grand sourire même si parfois c’est difficile. Cela aide à relativiser aussi les choses. C’est aussi à nous parents de ne pas oublier toute cette magie et tout ce côté enthousiasmant de la vie. Avec une approche holistique, Mallory Malmasson parle des plans vibratoires. Les outils et les méthodes qu’elle nous partage seront faits en fonction des plans vibratoires.

Le plan physique et le plan vital

Les deux premiers plans vibratoires de l’être sont :

  • Le plan physique, que l’on appelle aussi le plan charnel, c’est-à-dire notre corps physique. Il est relié à un second plan ;
  • Le plan vital, c’est le plan sur lequel circulent nos énergies, où il y a nos chakras, nos méridiens, etc. Il y a donc toute la circulation énergétique qui se fait sur ce corps-là, et quand on se stimule physiquement, le corps vital réagit et il est stimulé aussi.

Donc au niveau du corps physique et du corps vital, pour aider les enfants, la première chose à faire est de leur faire comprendre l’importance de leur corps, la gratitude qu’ils peuvent ressentir envers ce corps. Parce que développer le ressenti intérieur c’est quelque chose d’important. En tant qu’adulte, on n’écoute pas forcément notre corps et c’est vraiment une sorte d’automatisme que l’on peut donner aux enfants. Écouter son corps, écouter à l’intérieur ce qui se passe, comment vont nos organes, est-ce que nos énergies circulent. Plus on s’habitue à cela, plus on va ressentir quand il y aura un petit décalage, quand il va y avoir quelque chose qui se dérégule à l’intérieur de nous. Et si en grandissant on a pris cette habitude-là, on va pouvoir apprendre à se réguler au fur et à mesure avant que la situation ne dégénère à l’intérieur de notre corps. Donc faire pratiquer la gratitude aux enfants pour ce qu’ils ressentent intérieurement, pour leur corps, est un point essentiel.

Avec les enfants, Mallory Malmasson explique qu’ils ont des petits ouvriers intérieurs qui travaillent pour lui. Ils ont des besoins et il faut en prendre soin. Ils apprennent ainsi à vraiment s’écouter. Il faut ainsi prendre soin du corps physique et faire attention à notre alimentation qui a une grande importance sur notre plan physique et sur notre plan vital. Il faut donc manger équilibré, manger en conscience. Les enfants doivent ressentir de la gratitude pour ce qu’ils sont en train de manger. L’alimentation prend alors une autre dimension si on se nourrit en conscience. C’est-à-dire que juste fermer les yeux et de manger en silence pendant une minute le temps du repas vous met dans un état d’esprit complètement différent. Et dès lors que l’on se relie à la nourriture que nous sommes en train de manger, c’est comme si elle libérait encore plus ses vertus énergétiques.

Sur le pan physique, il faut aussi les encourager à réaliser des actions vertueuses dans la journée, des bonnes actions envers les autres. Par exemple, lors de ses ateliers, elle confie aux enfants des missions de « super héros » en leur demandant de faire plein de petites actions positives qui font plaisir aux autres. Mais il faut que cela reste un secret, les autres ne doivent se douter de rien. Ces « super héros » verront alors que tout le monde sera content y compris eux. En effet, les enfants adorent être serviables, être généreux, ils adorent être dans le cœur. Et plus on les invite à agir ainsi, plus ils peuvent livrer le meilleur de leur essence. La bonté, la générosité est l’essence même de l’humain. Il faut laisser les enfants aller vers des bonnes actions dans leur spontanéité qui est un vrai cadeau. Et avec notre ego et notre conditionnement, nous nous en empêchons. Si nous écoutons notre cœur, tout est fluide.

Donc le premier conseil pour le plan physique, qui est vital, est d’agir positivement, avec bonté et générosité.

Le plan émotionnel et le plan mental

Pour le second binôme qui est le plan émotionnel (où les émotions vibrent) et le plan mental (où les pensées vibrent), il faut les faire vibrer dans deux polarités, deux octaves :

  • Dans les octaves inférieures, c’est-à-dire négativement
  • Dans les octaves supérieures, c’est-à-dire positivement

Vous savez que vous pouvez avoir des émotions agréables qui vont être constructives pour vous, nourrissantes, qui peuvent vous élever. Vous pouvez aussi avoir des émotions plombantes, qui vous freinent, qui vous entraînent vers le bas. Et pour les pensées, c’est la même chose. C’est donc une gymnastique à avoir au quotidien pour nous les adultes parce que c’est vraiment un effort au début d’aller vers des émotions et des pensées positives, nous ne sommes pas trop habitués. Alors que pour les enfants, c’est quelque chose de très simple, ils sont quasiment tout le temps joyeux. Même si cela nous fatigue parfois, les enfants sont joyeux. Et nous aussi nous le sommes, mais c’est juste qu’on se laisse parasiter par des petites choses du quotidien. Voici donc une petite boîte à outils pour les enfants plus que pour les adultes :

Sur le plan émotionnel, ce qui est bien quand une émotion née chez l’enfant, c’est de lui apprendre à l’écouter sous la forme par exemple d’une météo intérieure. Et ensuite, demander à l’enfant « Comment est ton émotion ? » « Elle est grosse comment ? » « Comment tu te la représentes ? » Le fait de conscientiser qu’il y a une charge présente, parce que l’émotion se transforme en une charge émotionnelle sur nos plans subtils, sur nos plans invisibles à l’œil physique, l’enfant peut matérialiser cette charge et cela le soulage vraiment. Ensuite, on lui demande de juste devenir un « super héros » le temps d’un petit instant, et on lui dit « vas-y, fais disparaître cette charge, tu es plus fort qu’elle, tu es plus lumineux ». Vous le faites se visualiser très grand, très lumineux, et vous faites en sorte qu’il envoie des boules de lumière pour dissoudre cette charge émotionnelle qui est là. Et, en général, cela marche très bien. Les enfants ne se prennent pas la tête, ils ne sont pas comme nous à se demander si cela marche. Ils sont là avec leur spontanéité et l’élan du cœur qui fait opérer la magie. Alors, la charge émotionnelle disparaît en quelques secondes, là où pour un adulte il faut plusieurs minutes.

Il faut donc leur apprendre à être à l’écoute des émotions et à les libérer.

Sur le plan mental, il faut s’imaginer que le champ mental c’est comme un champ justement et qu’il peut y avoir des mauvaises graines et des bonnes graines. Il faut alors dire aux enfants de ne mettre que les graines qui leur font du bien, qui sont agréables, qui les alimentent, qui leur procurent de la joie. En tant qu’adulte, il faut aussi que l’on se demande quelle graine on a envie de semer dans notre champ intérieur. En effet, si l’on met des gaines positives dans une terre intérieure fertile et positive, parce que vous aurez aussi des émotions positives, alors plein de choses vont fleurir et cela ne créera pas de ramification négative qui s’accrochent et vous polluent l’esprit de pensées désagréables ou de pensées noires. L’enfant est moins dans la pensée que nous, mais après sept ans, ils commencent à beaucoup cogiter. Et là, c’est bien de leur dire « regarde cette petite graine, je crois qu’elle n’est pas forcément juste pour toi et qu’elle ne fait pas du bien à ton cœur et à ton soleil intérieur. Prends-la et enlève-la. ». Il est donc important d’accompagner les enfants pour que ces gestes deviennent des automatismes. Nous devons leur apprendre à s’élever, à se sentir suffisamment légers pour qu’ils se sentent libres d’être ce qu’ils sont.

Souvent, nous sommes aussi impactés par ce que les autres pensent ou émettent à notre sujet. C’est aussi bien d’amener les enfants à être dans un émotionnel avec des pensées positives envers les autres qui vont se témoigner par des actions physiques ensuite. Lorsqu’on a des pensées négatives envers des individus, envers des situations, et des émotions négatives, toutes ces charges émotionnelles et mentales se créent dans l’invisible. Elles vont alors se détacher de nous et aller polluer les personnes ou les situations. Et cela pollue ce que l’on appelle l’aura, l’émission énergétique de l’être. C’est-à-dire que chaque chakra émet une énergie, et ces énergies forment une aura qui est censée nous protéger. Mais quand on envoie des mauvaises pensées ou des mauvaises émotions, cela va parasiter les auras des autres. Et comme ces charges nous appartiennent, cela nous revient dans un effet boomerang. Donc nous créons des cercles vicieux et négatifs.

Il faut donc inviter nos enfants à avoir des pensées saines envers les autres. Ils ont le droit d’être en colère après quelqu’un, mais il faut se le dire une seconde puis ne pas nourrir ça. Il faut leur apprendre la bienveillance, mais en étant soi-même bienveillant puisqu’ils reproduisent nos gestes, nos façons de nous comporter.

Donc comprendre l’autre c’est important, mais sans se mettre en empathie pleine parce que l’empathie est liée à l’hypersensibilité, c’est très douloureux à vivre. L’empathie cela provoque ce que l’on appelle le transfert émotionnel. Si on se met trop en lien avec la douleur de l’autre, alors on prend sa douleur. Cela fait comme un effet buvard. Nous pouvons donc être dans la compassion, comprendre ce que l’autre vit sans entrer trop en empathie. Pour les enfants hypersensibles, c’est important. Mallory Malmasson utilise la technique de la bulle de protection. Elle explique à l’enfant qu’il peut parfois se couper du monde quand il sent que c’est trop. Il s’imagine alors dans une bulle lumineuse qui le protège et il peut dire non à ce qu’il veut dire non. Non aux pensées négatives, non aux émotions négatives, non à la pollution. Le fait de dire non tout de suite cela a un impact énergétiquement, et cela fonctionne très bien.

Pour les enfants, les automatismes sont faciles à leur faire prendre. Par exemple, quand un enfant est touché par une médisance d’un copain, on peut lui expliquer que c’est comme de la poussière. Et quand on a de la poussière sur soi, pour s’en débarrasser, on souffle dessus. C’est comme la philosophie du « je m’en fous », « je m’en tape », même si on ne peut pas faire dire cela aux enfants, ce principe fonctionne très bien. On ne s’imprègne pas de ces charges, car elles ne nous appartiennent pas, et c’est essentiel.

Le plan causal

Le plan causal est le plan de cause à effet. C’est le plan des mémoires c’est-à-dire que quand on arrive sur terre, sur ce plan-là, on a un petit peu tous nos bagages passés. Mais parfois nos ancêtres ont des vies antérieures, pour ceux qui y croient. Et on porte des mémoires de l’inconscient collectif qu’on le veuille ou non sur ce champ causal. On travaille dessus souvent quand on est plus grand, quand on est à l’âge adulte, qu’on a atteint une certaine maturité: ychique tout d’abord parce qu’un des buts de l’incarnation, pour ceux qui adhèrent à la vision spirituelle, est de grandir en conscience, de se libérer des mémoires qui nous ont fait mal, des mémoires qui nous ont bloqués, des mémoires dans lesquelles on a mis de l’inconscient pour grandir en conscience, pour évoluer, pour aller vers moins de dualité intérieure. C’est se dire que nous régulons des choses, nous sommes sur terre pour ça.

Alors, si nous nous sentons à l’aise avec cette idée, nous pouvons donner cette vision spirituelle à nos enfants. Dire, par exemple, que la vie est une grande école et expliquer que tous les événements qui sont là c’est pour lui permettre de grandir, de se sentir encore plus fort, d’être encore plus une sorte de héros. Cela leur donne tout de suite un sens, une autre ampleur, une autre direction à sa vie. Car soit il vit les événements comme des traumatismes et donc il va les scléroser dans sa mémoire, soit on lui propose l’événement qu’il vient de vivre comme un tremplin, comme quelque chose qui va le renforcer, qui va l’aider à découvrir ses richesses intérieures, toute sa beauté intérieure, tout ce dont il regorge. Cela ne veut pas dire qu’il faut minimiser ce qu’il vient de vivre. Un traumatisme pour un enfant, c’est juste parfois que vous ne regardez pas son dessin parce que vous êtes en train de parler avec l’autre parent. Vous lui lâcher la main, et pour lui intérieurement c’est Hiroshima. Des traumatismes parfois ce sont des toutes petites graines. Et c’est souvent ce genre de tous petits événements qui des fois ont basculé tout. Étant porteur de mémoire, il suffit d’un tout petit événement pour que cette mémoire elle ressorte multipliée par 10. On se demande alors pourquoi l’enfant réagit comme cela. Mais c’est parce que cela vient vibrer, cela entre en résonnance avec des problématiques plus anciennes et souvent des problématiques familiales que l’on répète encore et encore, ou encore des problématiques karmiques, de l’inconscient collectif. Et voilà pourquoi c’est douloureux. Ce n’est pas grave de lui avoir lâché la main, mais lui a vécu ça comme une coupure, peut-être parce que quelque chose s’est arrêté trop tôt pour un de vos ancêtres et qu’il est porteur de cette mémoire et qu’il vit cela comme un drame intérieurement. Donc il ne faut pas minimiser ça, il faut être à l’écoute de l’enfant, savoir ce qu’il ressent, ce qu’il en pense. Mais aussi l’aider à voir pourquoi il vit cet événement, pourquoi il réagit comme cela. Cela lui permettra ensuite de développer des outils, des talents, qui lui permettent de dépasser ses peurs, ses craintes. La liberté c’est de pouvoir se libérer de ses plus grandes peurs. La vraie liberté, c’est la liberté d’être, et ne peut être que quand on n’a plus peur. Il faut donc aller se connecter à la peur de l’enfant, être à l’écoute. Et nous avons forcément un outil intérieur que nous pouvons développer si nous sommes à l’écoute de nous et ainsi aider notre enfant à dépasser ses peurs et aller chercher son vrai talent, une vraie aptitude qui va lui permettre de dépasser cette peur et de se sentir encore plus fort. Nous ne sommes pas censés réactiver la vulnérabilité ou la douleur par les événements, les traumatismes que l’on vit. Au contraire, nous sommes censés faire remonter une sorte de force. Sur le plan causal aussi, ce qui va jouer c’est tout ce qui est expression de soi. Chaque plan vibratoire et relié à un chakra, et le plan causal est relié au chakra de la gorge. La gorge, c’est l’expression. Pour permettre à un enfant de libérer ce champ causal, il faut l’inviter à être dans l’expression de soi. L’expression de soi, cela passe par la danse, par le chant… Il faut les laisser être dans l’instant présent, ne pas casser leur spontanéité. Il faut tout de même poser un cadre, et les aider à se recentrer, car ils ont parfois tendance à déborder. Mais il faut les encourager dans l’expression de soi, qui est quelque chose de fondamental. Par ailleurs, répéter des affirmations positives aide les enfants à débloquer les chakras de la gorge et à réguler le plan causal.

Mallory Malmasson nous invite aussi à observer les blessures de notre enfance. D’après Lise Bourbeau, il existe 5 blessures types (l’abandon, le rejet, l’humiliation, la trahison et l’injustice). Si nous voyons que notre enfant réagit plus à la blessure de l’humiliation, du rejet, de l’abandon, c’est à nous d’être à l’écoute de ça. Il ne faut pas appuyer dessus encore et encore. Il faut l’aider à dépasser ça. En tant que parent, le but n’est pas d’appuyer dessus même si parfois l’âme de l’enfant nous choisit parce que oui, nous allons appuyer sur la blessure, mais en tant qu’être conscient ce n’est pas ce que l’on a à faire. Si on appuie sur la blessure, c’est l’inconscient qui est en train d’agir et en tant qu’être conscient le mieux est d’aller repérer cette blessure et ensuite d’aider l’enfant.

Le centrage et l’ancrage

Le centrage est aussi un point important avec l’ancrage pour les enfants. Cela concerne le plan physique et le plan vital et c’est essentiel. Vous l’avez vu, les enfants sont dans l’expansion, dans l’extériorisation. Mais des fois, il faut les ramener à eux-mêmes. Pour cela nous pouvons leur faire visualiser qu’ils ramènent leurs énergies à eux, comme des poupées russes qu’ils remettent à leur place. Il faut aussi leur apprendre la respiration abdominale. La respiration c’est le flux de vie qui passe à travers nous. Il est donc important de leur apprendre à respirer. La respiration permet le centrage, mais aussi de masser les organes et de recréer une harmonie intérieure au niveau vital, au niveau viscéral.

L’ancrage, nous devons tous travailler dessus. Encore plus en tant qu’être hypersensible parce que l’hypersensibilité est souvent liée au fait que les gens soient plus connectés au ciel qu’à la terre. Pour beaucoup, nous sommes arrivés avec cette nostalgie de l’ailleurs, cette nostalgie du divin, et en arrivant nous sommes devenus inconscients, nous avons eu tous les voiles de l’oubli, et on se demande que l’on fait sur la planète. Une partie de nous reste attachée là-haut et ne veut pas vraiment descendre sur terre. Or en tant qu’être incarné, en tant qu’être divin ou spirituel, le but est de se connecter à la matière pour l’accepter. Et cette matière c’est la terre, c’est la Pachamama, notre deuxième maman. Alors, si nous n’avons pas de maman dans cette vie, si nous n’en avons plus, si notre maman n’a pas bien fait ses « devoirs de maman », nous avons la terre mère qui est là, qui nous aime, qui nous berce, qui nous soutient, qui nous porte, qui nous donne à manger. Créer le lien avec la Pachamama ou à Gaïa, c’est se dire que nous avons un lien avec la terre parce que nous nous nourrissons d’elle et elle se nourrit de nous. C’est ce qu’on appelle la connexion tellurique de l’être. Et l’être humain a besoin de cette énergie tellurique parce la terre est chargée de cette énergie et elle vient nous nourrir, nous donner une adhérence au sol et elle vient valider notre présence ici-bas.

C’est important d’expliquer aux enfants que leur présence n’est pas le fruit du hasard. Inconsciemment, on se demande si nous ne sommes pas là par hasard, qu’on ne serait pas une erreur de la nature ! Est-ce qu’on est vraiment légitime d’être là ? Est-ce qu’on vraiment bienvenu sur cette planète. ? Et du coup, l’ancrage c’est de dire à notre enfant qu’il est là parce qu’il a choisi d’être là, parce que nous avions très envie qu’il vienne, parce qu’il est là pour une raison qu’il découvrira en grandissant. Il faut lui dire qu’il est légitime d’être là que sa présence est un cadeau pour nous en tant que parent, pour nous en tant qu’être, qu’il est venu pour offrir un cadeau à l’humanité, à la terre. Cela permet de mettre une dimension à notre existence qui est vraiment profonde, enrichissante et qui est une vraie bouffée d’oxygène.

 Le plan spirituel et le plan divin

Ce sont les plans qui sont reliés à notre esprit et à notre âme. Nous avons cette dimension de notre être qui est présente en nous, ce n’est pas une part que l’on est censé occulter normalement. Mais on l’occulte parce que cela fait peur, parce qu’inconsciemment c’est lié à des choses mystiques, ésotériques. C’est un peu bizarre, et il y a eu des déviances à cause de cela. Et pourtant, fondamentalement, on porte cette vibration en nous.

Les enfants sont naturellement connectés au plan subtil, au divin, à leur âme. Ce n’est pas quelque chose qu’il faut aller forcer, qu’il faut à tout prix développer. Par contre, c’est quelque chose qu’il faut éviter de brider parce qu’ils ont un monde imaginaire qui est très fécond. Et l’imagination est liée à l’esprit, esprit qui est capable de visualiser des choses absurdes, sur d’autres plans. Et cette capacité, c’est un vrai cadeau parce que la capacité de visualisation cela crée des projections sur des plans subtils qui finissent par déteindre, par s’imprégner en nous. La visualisation c’est donc un vrai cadeau. C’est faire arriver des choses sur les plans subtils qui finiront par arriver dans la matière si on les nourrit avec le cœur, avec notre essence, avec l’âme, avec l’amour, si c’est juste pour nous bien sûr.

Il y a aussi des personnes qui ont un éveil spirituel et ils se demandent « mais pourquoi ce n’est pas arrivé avant ? » Et ils sont tellement déçus d’avoir leur conscience spirituelle qui s’éveille trop tard qu’elles veulent mettre à tout prix ça dans la tête de leurs enfants. Mais il y a un temps de croissance pour chaque chose. L’enfant est dans sa croissance physique et éthérique avant tout sur les premières sept années. La croissance spirituelle vient souvent plus tard. Et même s’ils ont leur sagesse à eux qu’il faut savoir écouter, il faut leur laisser le temps de mûrir. Ce sont comme des fleurs. Là ce sont des petits bourgeons. Il ne faut pas leur mettre ça dans la tête sinon c’est encore du conditionnement. Il faut leur laisser faire leur expérience, peut-être ressentir une chose, ils vont nous en parler et nous pourrons valider derrière. Et comme il aura eu son expérience, nous pourrons mettre des mots dessus, ce sera naturel.

Nous captons des choses du monde intangible et notre esprit nous en redonne une forme mentale. Le mental a aussi cette vocation de nous traduire des choses que l’on capte intuitivement, par le ressenti.

Il faut aussi écouter la sagesse des enfants qui nous donne de sacrées clés de conscience. Il ne faut pas oublier que nous grandissons autant grâce à eux qu’ils grandissent grâce à nous.

La soignante et la choyante

Aussi, en tant que parents, on voit que dans les rôles stéréotypés qu’on reproduit depuis des générations, depuis des siècles, on reproduit souvent le rôle, surtout les mamans, de la choyante, de celle qui prend soin et de la servante. Alors, tous les parents ont ces énergies-là, mais c’est souvent la femme, c’est le Yin qui est porteur de ces énergies de soignante et de servante. C’est stéréotypé, c’était pour la survie de l’espèce. Et ce que l’on voit c’est que notre soignante intérieure parfois elle devient sur-choyante, et tellement qu’on n’apprend pas à notre enfant à prendre soin de lui et à prendre soin des autres. Et nous sommes tellement servantes qu’on en devient aussi parfois esclave. Dans la vie, tout doit être équilibre. Il faut donc se demander comment nous pouvons soigner notre enfant sans en faire trop pour lui aussi il apprenne à prendre soin. Comment nous pouvons le servir, être à disposition sans devenir indispensable ? Et comment il y a des gens qui répondent à nos besoins, et est-ce que nous pouvons répondre à nos besoins ? Parce que quand on part dans des déséquilibres, on crée un déséquilibre karmique. Et le but est de toujours réguler les choses. Ce n’est donc pas égoïste, en tant que parent, d’écouter ses besoins. Quand nous allons bien, cela va bien avec notre enfant.

Le cadre

Nous avons aussi le rôle de l’autorité. Il faut faire attention à ne pas tomber dans la déviance de l’autorité qui devient le bourreau. Il faut donc mettre un cadre parce que c’est dans un cadre que l’on trouve sa liberté. Si nous n’avons pas de cadre, nous devenons un explorateur né. Et parfois, dans l’exploration, on se perd. La vraie exploration est aussi intérieure. Ce n’est pas que d’aller autour. Donc le cadre cela apprend à avoir des limites, des frontières pour ne pas qu’on se perde.

Christiane Singer disait qu’un peintre qui commencerait à peindre une toile en se disant que la toile n’a pas de bord, il serait démoralisé d’avance. Il ne saurait pas quand il commence et quand il termine. Cela fait donc du bien d’avoir un périmètre, un cadre.

L’apprenti sage

Nous pouvons aussi nous dire que nous pouvons être un conseiller, un sage pour notre enfant et, en même temps, nous pouvons nous dire que nous sommes capables de redevenir l’apprenti. Ce que l’on appelle l’apprentissage. Nous sommes tantôt l’apprenti, nous sommes tantôt le sage. Nos enfants nous apprennent des choses et il faut savoir jouer entre l’apprenti et le sage. Cela ne nous fera pas perdre en crédibilité, en autorité. Au contraire, notre enfant sent les rôles que nous avons et à quel moment nous devons les avoir. Les enfants répondent à la justesse intérieure, l’espace depuis lequel on dit les choses. C’est-à-dire que si nous disons quelque chose qui est juste pour eux, alors c’est leur propre justesse qui répondra.

Notre enfant intérieur

Il ne faut pas oublier que c’est nous les enfants et en grandissant nous oublions cette part de l’enfant intérieur parce qu’on devient responsable pour nos enfants, pour le travail, et on devient tellement hyper responsable parfois qu’on perd cette partie. Et pourtant cette partie-là, l’enfant intérieur, est là pour tout le monde. L’enfant intérieur, c’est la joie, c’est la spontanéité, c’est l’élan et nous en avons tous besoin. Et cette planète en a vraiment besoin. Passer du temps avec les enfants nous rappelle nous propre enfant intérieur, et il faut vraiment l’écouter, l’exprimer. Et notre enfant adore quand nous sommes dans notre enfant intérieur, car il y a un lien qui se fait, une communication qu’il n’y a pas d’habitude.

Conclusion

En tant que parents, nous essayons de toujours faire de notre mieux. La petite âme nous a choisis pour parents donc on s’applique parce qu’on sait qu’on a un certain rôle à jouer. Mais il y a un moment aussi où il ne faut pas trop se mettre la pression. Il faut écouter notre cœur. Quand on parle de parentalité positive, il faudrait toujours être positif. Mais il faut comprendre que nous sommes dans un monde où il y a la dualité et qu’elle est bien présente, toujours. Nous sommes des humains avant tout. Alors, nous avons beau vouloir nous comporter sagement, dignement, dans le cadre spirituel, il y a un moment, nous sommes des humains. Et il ne faut pas l’oublier, car cela crée de l’ego spirituel. Et les humains, ils dépendent de leurs émotions. Nous pouvons tout faire pour réguler, maîtriser ou harmoniser, mais il y a un moment où, par exemple, nous manquons de sommeil, c’est physique, vitalement nous sommes épuisés et émotionnellement nous débordons. Ce sont des cycles. Il ne faut donc pas culpabiliser quand nous explosons, car c’est humain. Et notre enfant, il le comprend très bien. D’ailleurs, la minute d’après, en général, il a oublié. Mais il faut nous excuser, bien que l’ego ait du mal à dire pardon à un enfant, comme si ce n’était pas la logique des choses. Nous devons donc être indulgents envers nous-mêmes avant tout pour une parentalité heureuse.

Les questions du public

Comment aborde-t-elle l’amour et la mort ?

Mallory Malmasson explique qu’elle n’aborde pas beaucoup l’amour avec son enfant, car elle pense qu’il est dans un milieu où il y a déjà beaucoup d’amour, qu’il baigne dans l’amour. Donc c’est quelque chose qu’elle n’aborde jamais sauf en lui disant des « je t’aime » qui viennent du plus profond de son être, dans des moments très précis où elle sent que quand le dit, il y a tout un tas d’énergies positives qui les entourent et où il réceptionne vraiment.

Pour aborder la mort, elle explique que les gens sont partis dans un autre espace, dans une sorte d’autre monde où il y a une porte que l’on peut traverser dans les rêves ou parfois quand on médite, où l’on peut communiquer avec la personne qui est partie. Mais qu’il ne faut pas trop les déranger parce que c’est un temps où ils se régénèrent et qu’on ne peut pas tout le temps les ramener à la réalité terrestre parce qu’ils appartiennent au ciel et nous nous sommes restés sur la terre. C’est aussi un équilibre parfois et que les deux se rencontrent. Par exemple, quand il pleut, le ciel se connecte à la terre et nous pouvons dire à l’enfant que les gouttes de pluie sont des bénédictions des cieux, de ceux qui sont partis.

Témoignage

Une spectatrice témoigne que son fils lui a confié se voir mort. Il lui explique qu’il est dans « une boîte en bois » et il y a des gens autour. Et il précise qu’il meurt jeune. La maman, un peu affolée, a préféré mettre ça de côté. Quelques heures plus tard, elle lui a demandé ce que cela lui faisait à lui. Il lui a répondu que cela ne lui faisait rien. Que lui était bien, mais que ce sont les autres qui étaient tristes. La maman s’est retrouvée un peu démunie se demandant ce que son enfant voulait d’elle. Elle demande donc l’avis de Mallory Malmasson. 

Cette dernière explique que des fois il y a des enfants qui préviennent qu’ils vont mourir pour aider les parents à anticiper le deuil parce que derrière ils ont une mission de vie qui les lie à ça. Ainsi, il y a des enfants qui disent à leurs parents « je vais mourir jeune, j’ai vu un ange qui me l’a dit », et le lendemain il y a un accident et l’enfant décède. Ensuite, les parents ont une vraie mission de transmission autour de la mort et d’apaiser les deuils des familles. Mais il y a aussi des âmes qui disent cela pour nous faire travailler sur notre lien à lui, peut-être des liens de dépendance ou de besoin de fusion inconsciente. Et il dit, et si je n’étais pas là est-ce que cela irait pour vous ? C’est pour nous faire anticiper le fait que nous allons peut-être devoir faire le deuil de lui à un moment. Et le jour où il partira faire sa vie, nous ferons ce deuil-là. Donc il anticipe certainement. Cela permet aussi de voir si nous sommes à l’aise avec l’idée de la mort et de l’anticiper. C’est-à-dire que la vie nous ne la prenons pas de la même manière. Nous ne savons pas si nous allons mourir jeunes ou pas, mais cela nous apprend la philosophie de l’instant présent vraiment fortement. En tant que maman, nous ne voulons pas perdre notre enfant, et c’est normal. Mais quoi qu’il en soit, c’est là pour nous apprendre quelque chose, et à notre enfant également. Peut-être qu’il aspire à une forme de repos profond, peut-être que son âme aspire à cela. Et il se dit aussi peut-être que s’il n’y avait pas tous ces gens autour, il serait plus en paix. Il existe plusieurs messages sous-jacents à une situation.

 Méditation pour les enfants

Une spectatrice pose la question suivante : « Quelles sont les techniques de méditation pour vraiment poser un enfant et qu’il ne parte pas dans tous les sens ? »

Mallory Malmasson explique qu’elle a parlé plus d’une approche ludique, joyeuse, dynamique. Et cela fonctionne très bien pour retrouver la paix. Et cela dépend aussi de l’état vibratoire dans lequel nous plaçons l’enfant. C’est-à-dire que nous pouvons lui faire faire un truc un peu fou où on danse, on chante, on lâche tout, parce que des fois ils ont juste besoin de vider leurs émotions. C’est une forme de méditation à partir du moment où nous nous lâchons. Cela libère le plan émotionnel et mental. Alors, nous n’aurons pas la paix le temps de la danse, mais certainement après oui parce qu’une fois qu’ils ont extériorisé ce qu’ils avaient à exprimer, en général, après ils se calment.

Sinon, il existe toutes les techniques de méditation guidée par exemple la méditation de la grenouille. C’est très calme, cela fonctionne très bien sur les enfants. Il existe aussi des techniques de visualisation, d’harmonisation. Par exemple la respiration. On leur explique que leur ventre est comme un ballon de baudruche, on va le gonfler et on va le dégonfler, et après on va l’envoyer très très haut. On peut aussi utiliser les jeux pour faire des bulles, et on les laisse avec leur souffle diriger la bulle. Ça aussi c’est une forme de méditation. Ils vont s’axer sur leur respiration et vont être très calmes.

C’est à chaque parent de développer leurs outils, car qui mieux que nous peut savoir pour notre enfant ce qui est juste pour lui. Nous le connaissons, nous voyons ses difficultés, ses limites, ce qu’il a besoin de travailler. Et du coup, c’est bien d’adapter. Nous avons les clés, les outils. Nous avons la claire connaissance, on sait tout déjà.

Sylviana de Lamour en Vadrouille, pour Pass éducation